Place à l'invention, place à l'art, place au spectacle, place au défilé des chapeaux de peinture !
Coiffer Sainte Catherine n’a plus le sens des siècles passés. Le temps est révolu où une femme ne pouvait pas sortir : “en cheveux”, ni rester célibataire après 25 ans. mais cette tradition du monde de la mode futile a un sens éducatif et professionnel.
Ce lieu de la réussite est fier de perpétuer cette tradition moqueuse en la revisitant, et en faisant ainsi un clin d’œil au passé.
Cette année la source d’inspiration était l’art pictural, les peintres et leurs œuvres.
Les élèves des différents ateliers ont constitué des équipes, comme dans une maison de mode. L’intelligence conjuguée de celles qu’on appelle à tort “les petites mains”, a permis de réaliser des coiffes pleines d’humour et de fantaisie. quelque soit son âge, préparer un défilé, ce n’est pas rien. Les débutants font l’expérience des exigences des métiers de la mode et le stress est pour tous, même pour les plus expérimentés.
C’est le sel du métier.
Une difficulté particulière : revisiter deux couleurs imposées, le jaune et le vert. Ces couleurs mal assorties, issus de notre histoire et qui symbolisaient la foi et l’espérance.